Depuis Hippocrate, la nourriture est considérée comme un des piliers de la santé. Face à l’augmentation de nouvelles maladies et notamment des allergies alimentaires, notre alimentation moderne occidentale pose de nombreuses questions.

D’après les statistiques de l’OMS, les allergies représentent aujourd’hui la quatrième maladie chronique dans le monde après les cancers, le sida et les maladies cardio-vasculaires. Les allergies alimentaires, particulièrement fréquentes chez les jeunes enfants, sont en constante progression ces dernières années. En France, le nombre de personnes souffrant d’une allergie a doublé en 20 ans, et notamment chez les enfants et les adolescents : 8 % des enfants et 4 % de la population adulte souffriraient d’une allergie alimentaire. 

Parmi les causes évoquées, l’industrie agro-alimentaire est dans la ligne de mire. En effet, les produits proposés combineraient trop d’ingrédients dans les préparations, comme les conservateurs ou autres additifs qui transformeraient les molécules naturelles en protéines allergisantes.

Jusqu’à il y a 10 000 ans, les humains mangeaient principalement cru. Nos ancêtres consommaient 3 fois plus de protéines animales que nous, mais nettement moins de lipides et de graisses animales. Du fait du peu de cuisson, leur alimentation contenait beaucoup de vitamine C et semblait plutôt riche en calcium, potassium et fibres.

Par la suite, l’évolution et la domestication a engendré la culture des céréales, l’élevage et la généralisation de la cuisson. Ces dernières décennies, l’introduction des divers produits des animaux d’élevage et des plantes cultivées a révolutionné notre alimentation et engendré des carences en vitamines et minéraux.

Les principaux changements induits dans notre alimentation « moderne » sont au nombre de 6 : Les céréales domestiques, le lait et ses dérivés, la surcuisson et notamment les huiles chauffées, l’usage des pesticides, les carences en vitamines et minéraux.

Dans les années 1980, le Dr Seignalet, s’inspirant des travaux du Dr Kousmine mais aussi de ceux du biologiste Guy-Claude Burger et du Dr Fradin, a découvert que les maladies auto-immunes apparaissent sur un terrain génétique particulier avec une hyperperméabilité́ intestinale et en présence de déclencheurs d’origine bactérienne, toxique ou alimentaire. Réduire cette perméabilité́ intestinale et éviter les aliments qui la provoquent permettrait de diminuer l’incidence des maladies auto-immunes.

Les travaux de ces scientifiques incitent à revenir à une nourriture très simple voire ancestrale qui réduirait considérablement les pathologies comme : l’asthme, les rhinites chroniques, les allergies, l’acné, le psoriasis, les colites, la maladie de Crohn, la rectocolite, la fibromyalgie, le diabète sucré, la goutte, la dépression, la maladie d’Alzheimer, les cancers, la polyarthrite, la spondylarthrite, l’obésité etc…

La santé physique et mentale passerait donc par une alimentation plus naturelle dans le sens « hypotoxique » à tendance plutôt végétarienne, c’est-à-dire générant le moins de déchets métaboliques possible.

Par une bonne alimentation adaptée à notre organisme, notre système enzymatique est réactivé mais un régime carné favorise le développement d’une flore de putréfaction alors qu’un régime végétarien favorise une flore de fermentation. Les déchets non assimilables par nos enzymes sont dirigés vers les émonctoires et les encrassent, provocant des réactions et des pathologies diverses.